Les tests de biocompatibilité des dispositifs médicaux se font selon la norme ISO 10993. Ils font partie du processus d’évaluation de l’aptitude de ces matériaux à remplir leur fonction sans présenter des effets biologiques fâcheux. Par ailleurs, ils se pratiquent de manière méthodique et rigoureuse. Ainsi, ce sont des actions menées dans des laboratoires reconnus et compétents en caractérisation des matériaux médicaux et en analyses chimiques.
Définir la catégorie des tests à effectuer
Il est impératif d’identifier la catégorie du test à réaliser. De ce fait, il faut au préalable connaître l’ensemble des règles dans lequel s’insèrent les tests de biocompatibilité en général. En effet, la norme qui guide ces examens est divisée en plusieurs parties. Chaque partie met en lumière un test bien précis. Ce dernier peut porter sur la cytotoxicité, la génotoxicité, la toxicité subaiguë, la toxicité systémique aiguë, la toxicité chronique ou encore la toxicité reproductive. De même, il peut se concentrer sur la sensibilisation, l’irritation intradermique, l’implantation, l’hémocompatibilité, la cancérogénicité ou sur la biodégradation. Lorsqu’ils sont convenablement orientés, les tests de biocompatibilités sur les dispositifs médicaux conduisent à des résultats fiables qui peuvent être exploités sans entraîner des risques irréversibles.
S’adresser à des professionnels du domaine
Il n’est ni prudent, ni évident de faire des tests de biocompatibilité quand on n’a ni les qualifications, ni les outils nécessaires. Il est donc logique de soumettre ces tâches à des personnes aptes. Celles-ci doivent être capables de manipuler des biomatériaux et des dispositifs médicaux. En outre, il est conseillé de s’adresser à des laboratoires certifiés et expérimentés qui ont des équipements modernes de qualité et des logiciels sécurisés. Ils peuvent présenter des analyses poussées allant de la sélection des matériaux aux essais des produits. Ils sont suffisamment outillés pour ressortir les toxines et les conséquences nuisibles de chaque dispositif. D’un autre côté, ils respectent scrupuleusement les normes écologiques en vigueur, les programmes de sécurité et les directives élaborés par les institutions internationales.