Le respect des normes électriques demeure non négociable en Belgique. Il existe en la matière une référence connue sous le nom de RGIE (Règlement Général sur les Installations électriques). Toutefois, après plus d’une quarantaine d’années d’application, bon nombre de personnes n’ont toujours aucune idée des implications d’une telle législation en matière d’électrification. Pour prévenir votre maison des accidents domestiques, découvrez ici quelques infos utiles sur la mise en conformité aux normes électriques.   

La mise en conformité aux normes électriques de 1981 à ce jour : des normes évolutives

Le RGIE en Belgique a connu au fil du temps bien des aménagements. Le dernier date du 1ᵉʳ juin 2020. Le RGIE, c’est principalement trois livres qui cadrent les installations haute tension, basse tension ainsi que la distribution et le transport de l’énergie électrique. Vous y découvrirez notamment les points clés que les inspecteurs sont censés vérifier lorsqu’ils se rendent sur les sites à contrôler.  

Aujourd’hui, plus encore, tous les Belges doivent connaître cette réglementation sur le bout des doigts. C’est presque du ressort de l’impératif, surtout que la nouvelle codification inclut les nouvelles technologies. C’est le cas, en l’occurrence, des règlements relatifs à la domotique, aux véhicules électriques et à leurs bornes de recharge, etc. Contactez notre électricien à Bruxelles dès maintenant. Il vous édifiera un peu plus sur les nouveaux aménagements.

La mise en conformité aux normes électriques : pour une prévention des accidents domestiques

Les utilisateurs finaux ne paraissent pas toujours conscients des dangers qui les guettent lorsque leurs montages électriques ne sont pas aux normes. Généralement, dans les maisons, les installations sont mal isolées. Certaines semblent vétustes tandis que d’autres sont mal entretenues ou modifiées sans précaution aucune.

En faisant appel à un organisme de contrôle agréé, vous devez leur fournir les plans de position de l’installation électrique ainsi que le schéma unifilaire. Habituellement, le technicien se réfère au code EAN (European Article Numbering) pour reconnaître les différents raccordements. Il pourra, sur cette base, identifier toutes les défaillances qui existent dans votre réseau électrique.

Ces défaillances peuvent être liées à l’absence d’un différentiel pour parer aux problèmes de surtension. Une mauvaise isolation des conducteurs, l’ajout d’un circuit et le remplacement d’un tableau de répartition sans l’intervention d’un électricien agréé, etc. constituent d’autres formes d’irrégularités que peut comporter un système électrique.

Le but de l’opération étant de protéger les habitants contre les incendies et les électrocutions, le contrôleur veillera à corriger les défaillances avant d’autoriser l’utilisation du réseau. Il délivrera par la suite, aux habitants, un nouveau schéma unifilaire et mentionnera sur le rapport final ses coordonnées.  

À quel moment procéder à la mise en conformité ?

Le régime du RGIE varie selon que vous êtes un particulier ou une entreprise. En tant que particulier, si vous souhaitez vendre votre maison ou votre appartement, vous pouvez la faire inspecter. Cela permet notamment de la mettre en conformité aux normes électriques. Bien entendu, en tant que vendeur, vous n’y êtes pas tenu, mais cela augmentera la valeur immobilière de votre bien.

Si vous ne réalisez pas cette mise en conformité, vous devez en informer l’acheteur. La loi dispose que ce dernier devra mettre sa nouvelle acquisition immobilière aux normes dans un délai de 18 mois. Elle reste d’autant plus nécessaire lorsque l’installation semble trop ancienne (25 ans et plus) ou que le certificat de conformité est périmé.

L’inspection des installations électriques et la mise en conformité concernent également les biens immobiliers nouvellement construits. Vous devez aussi faire recours à un technicien lorsque vous avez augmenté votre puissance électrique.

Le certificat délivré reste valable pour une durée de 25 ans à condition que vous n’opériez aucune modification dans le circuit. Avec les entreprises, le schéma est tout autre. Les dirigeants doivent faire inspecter leurs installations électriques tous les cinq ans.