Il n’est pas facile de reconnaître une hépatite. Les porteurs de ce virus ne présentent généralement pas de symptômes, et donc ne savent même pas s’ils sont infectés. Les soins mal exécutés ou ayant été réalisé anciennement favorisent le développement de l’infection, sans parler des pratiques à risques et les consommations ponctuelles de drogues, etc.

 

L’hépatite A : c’est quoi ?

L’hépatite A est une infection au niveau du foie, provoquée par le virus de l’hépatite A. Etre infecté amène la personne à présenter des lésions inflammatoires hépatiques et des altérations au niveau des cellules du foie et des hépatocytes. Il est à noter que les lésions sont temporaires et disparaissent avec le virus après guérison totale. Elle n’a nullement besoin de traitement mais guérit seule.

 

Mode de transmission

Le virus de l’hépatite A se propage principalement en consommant de l’eau contaminée ou des aliments contaminés par des matières fécales. Les personnes infectées par le VHA peuvent propager le virus, qu’elles présentent ou non des symptômes.

Le virus peut être transporté par des mains ou des aliments contaminés, en particulier : les coquillages et crustacés, crus ou mal cuits, l’eau, les fruits et légumes crus.

Par conséquent, ces infections sont particulièrement courantes dans les pays avec un assainissement médiocre et des réseaux d’eau potable et de traitement des eaux usées inadéquats. La propagation du VHA se produit également pendant les rapports sexuels, notamment par le biais de l’anulingus (contact bouche-anus).

Les mères infectées par le VHA n’ont aucune contre-indication à l’allaitement des nouveau-nés ou des enfants.

 

Les symptômes

L’infection par le virus de l’hépatite A commence par une période d’incubation de 14 à 28 jours pouvant aller jusqu’à 50 jours, au cours de laquelle les sujets seront infectés sans le savoir. Dans la majorité des cas, soit 90%, l’hépatite ne présentera aucun symptôme, on ne pourra pas la reconnaître. Tandis que pour les 10% des cas restants, on y observera : des maux de tête avec une forte fièvre, une douleur sur l’abdomen, la personne n’aura plus d’appétit, des diarrhées, des vomissements, des nausées, des démangeaisons, la peau et le blanc des yeux deviendront jaunâtres (pouvant durer jusqu’à un mois), et enfin une fatigue générale.

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Se protéger de l’hépatite A : les préventions

  • Les mesures d’hygiène contre l’hépatite A

Pour éviter de contracter l’hépatite A, il est préférable de suivre strictement les règles d’hygiène : il faut se laver soigneusement les mains avant les repas, avant de manipuler les aliments et après être allé aux toilettes.

  • La vaccination contre l’hépatite A

Pour les personnes vivant dans des pays avec un assainissement insuffisant et sans immunité, le vaccin contre l’hépatite A est recommandé (l’hépatite A apportera une immunité à vie). Si vous êtes né avant 1945 ou si vous avez vécu dans un pays en développement, vous pouvez être immunisé : un simple test sanguin vous le dira.

Pour ceux qui ne sont pas immunisés, se faire vacciner deux semaines avant le départ peut protéger les personnes en voyage. Les enfants de plus d’un an peuvent être vaccinés. Une vaccination de rappel après six à douze mois peut vous protéger pendant au moins dix ans. Si vous oubliez, selon le vaccin, un vaccin de rappel peut être administré dans les 3 à 5 ans suivant l’injection initiale. Des vaccins combinant l’hépatite A et l’hépatite B aussi appelée « fièvre typhoïde » existent. Les personnes touchées par une maladie chronique du foie, sont dans l’obligation de se procurer le vaccin contre l’hépatite A, car divers dégâts dangereux pourront survenir si non.